ORIGINES:
Dès 1792 en Angleterre, on a utilisé les animaux de la ferme pour traiter ceux qu’on appelait les «malades mentaux». C’est le psychiatre américain Boris Levinson qui, en 1953, entreprendra de véritables essais thérapeutiques auprès d’un enfant autiste avec son chien. On le considère comme le père de la zoothérapie moderne.
Fondé en 1988, Zoothérapie Québec est un organisme sans but lucratif qui s’est d’abord intéressé au comportement animal. L’organisme est donc incorporé sous l’appellation «Centre progressif de comportement animal». Après quelques années d’activité, en 1995, la dénomination sociale «Zoothérapie Québec» est retenue. Depuis, c’est sous ce nom que l’organisme poursuit sa mission et ses activités. En 1990, l’organisme décroche alors un premier contrat d’une durée d’une heure par semaine pour dix semaines. Ce premier client, la Résidence Jean-De La Lande (un CHSLD du Plateau-Mont-Royal), n’a depuis jamais cessé d’avoir recours à nos services.
À cette époque, la zoothérapie est un domaine, somme toute, encore nouveau et mal connu. On s’en fait facilement une fausse représentation: on ne voit souvent que l’animal alors qu’il n’est qu’un instrument pour atteindre notre clientèle cible, des gens vulnérables, malades, handicapés et, très souvent, esseulés. Ce n’est qu’en 1999 que le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a reconnu Zoothérapie Québec et lui a octroyé, de ce fait, une subvention de fonctionnement récurrente, laquelle représente encore aujourd’hui moins de 10% du budget de l’organisme. En 2012, l’organisme dessert régulièrement près de 80 établissements du réseau de la santé et de l’éducation.